A la porte de Noël
2ème partie
Cette semaine, nous commençons la broderie de la couronne elle-même.
Avant de donner vie aux fleurs et aux rubans, il faut en tracer les fondations: les branches de sapin et les feuilles de poinsettia qui en dessinent le rythme. Ce sont elles qui soutiennent et structurent l’ensemble, donnant à la couronne son mouvement circulaire et équilibré.
En les brodant, on perçoit déjà la composition se mettre en place: les aiguilles du sapin apportent leur texture légère, tandis que les grandes feuilles des poinsettias installent les volumes plus denses qui accueilleront bientôt les fleurs.
C’est en jouant sur la légèreté des aiguilles de sapin et la densité des feuilles de poinsettia que l’on obtient le relief et la profondeur indispensables à l’équilibre de la couronne.
Ces premières broderies installent ainsi la structure végétale: les aiguilles de sapin apportent leur texture souple et légère, tandis que les grandes feuilles des poinsettias ancrent visuellement les volumes qui accueilleront bientôt les fleurs et les rubans.
Je vais maintenant vous expliquer comment je m’y suis prise pour relever ce joli défi, donner vie aux branches de sapin et aux feuilles de poinsettias qui soutiennent toute la composition.
Les branches de sapin
J’ai utilisé les couleurs proposées la semaine dernière dans l’article d’introduction.
Pour réaliser les branches de sapin et leurs aiguilles, j’ai travaillé avec de grands points de bouclettes, brodés avec deux brins de fil.
Certains de ces points sont doublés, afin d’apporter davantage de densité et de volume à l’ensemble.
Une fois ces bases posées, j’ai ajouté quelques points droits au fil métallique, pour en intensifier l’éclat et évoquer la lumière qui se pose sur les branches.
Il est important de varier la longueur et l’orientation des aiguilles de sapin, c’est ce qui donnera à la broderie tout son caractère naturel, marqué par la spontanéité et l’imprévisibilité du végétal.
Les feuilles de poinsettia
Les plus grandes feuilles de poinsettia sont brodées au point d’arête rapproché, avec deux brins de fil, afin de leur donner une densité qui contrebalance la légèreté des branches de sapin.
Pour les feuilles plus petites, j’ai choisi une approche plus légère ou quelques points droits suffisent à remplir les volumes partiels qui apparaissent entre les branches, tout en gardant la fluidité et la transparence de l’ensemble.
Voici quelques images pour illustrer ces premières étapes de la broderie
Partie gauche de la couronne
Partie droite de la couronne
